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FONDATION DES ARTISTES

LA MÉTROPOLITAINE

Du 4 mai au 15 septembre 2024, la Fondation des Artistes prend part à une manifestation internationale d’art contemporain de la Métropole du Grand Paris, en collaboration avec TRAM, réseau art contemporain Paris ⁄ Île-de-France, en marge des Jeux Olympiques de Paris 2024 : La Métropolitaine.

Partie-prenante de l’Olympiade culturelle, La Métropolitaine porte haut les valeurs du sport et de l’olympisme à travers une grande diversité d’expositions pluridisciplinaires et ouvertes à tous dans 13 lieux d’art emblématiques de la Métropole.

S’PRINT 

Dans le contexte particulier de cette année 2024 marquée par les Jeux Olympiques de Paris et à l’occasion de sa saison dédiée au design graphique, la MABA à Nogent-sur-Marne déploie, à partir du 4 mai 2024, la programmation S’print, une série d’événements et d’activations explorant les relations entre graphisme et sport, développées, à la rentrée, dans une exposition. A l’occasion de La Métropolitaine, la MABA, dans une prolifération joyeuse (et sportive !), déploie couleurs, lignes, surfaces donnant à voir tout ce que le sport emprunte au graphisme et inversement 3, 2, 1… ne partez pas, il va y avoir du sport !

S’PRINT – MARATHON

A l’occasion de la Nuit Blanche, la MABA, avec la programmation S’print ou marathon initiée par le commissaire Étienne Hervy, challenge les visiteurs à tenir la distance ! Entre pratique sportive réelle (jouer au ping pong sur des tables customisées par Helmo, Vivien Le Jeune Durhin, Damien Poulain et Sarah Vadé), pratique mentale (un parcours de santé invitant au rêve plutôt qu’à l’action), participation à la performance du bouclage permanent d’un journal avec K.O debout, découverte synesthésique de l’Acte Il de l’Opéra Terre, Air, Feu de Maxime Rossi, la programmation qui se déploie à la MABA lors de la Nuit Blanche active les corps et les sens, le temps d’une soirée.

Lors de cette Nuit Blanche, le parc habituellement fermé, sera exceptionnellement ouvert au public, de 19h à 1h.

K.O. Debout, une publication transpirée en trois rounds

La MABA est en bouclage permanent et se met à faire des pages avec Susanna Shannon, directrice artistique éditrice d’Irrégulomadaire qui a commencé son parcours auprès de David King, Victoire le Bars, animatrice radio, directrice artistique média et boxeuse travaillent avec les membres du DN MADE mention Graphisme des Gobelins et Étienne Hervy. L’objet de leur labeur : le livre I am King, la biographie imagée de Mohamed Ali rassemblée en 1975 par David King.

De ces pages naissent d’autres pages et d’autres matchs adressés aux visiteurs. Projet éditorial, entreprise pédagogique, K.O. debout s’envisage aussi comme une performance et un dispositif interactif qui, dans le temps de sa production-même, interpelle en amont de sa parution. Imagerie du sport, esthétique et culture de la page, travail du mot et de la forme sont activés dans une association étroite et tumultueuse avec le visiteur.

Parcours de santé

Un rapport texte image primaire : visuels et légendes qui invite à l’(inter)action plutôt qu’à la contemplation. Le parcours de santé constitue, à sa façon et en mode mineur, un genre en soi qui est rejoué en sérigraphie noir sur Pearloid. Graphistes, illustrateurs ou artistes, sept auteurs conçoivent chacun une étape de de parcours affranchi des impératifs du genre pourvu que demeurent l’engagement du corps aligné dans le prolongement de l’œil et l’articulation, souple, du texte et de l’image. En amont de l’exposition, plusieurs occurrences du parcours sont activées dans l’espace public sans autre forme de préambule ou d’échauffement. À chacun de se positionner pour, au moins franchir la distance qui nous sépare des esthétiques et des expressions qui nous sont étrangères. À chacun, encore, de trouver la bonne posture face à ces injonctions si justement déraisonnées.

Avec des affiches inédites de Caroline Peron, Sammy Stein, Sylvia Tournerie, Hector de la Vallée…

King Pong dans la bibliothèque

Pendant la Nuit Blanche, une pratique inédite de ping pong, de nuit et en bibliothèque, sur l’un des plateaux proposé comme espace de jeu à un studio graphique. En plus d’y disputer sa partie : comment franchir, tordre ou contraindre cette rigueur quadrillée jusqu’à troubler le jeu auquel elle invite. En parallèle, une programmation de trois films de Robert Breer mettra en jeu les questions de rythmes, de géométrie, de formes et de couleurs.

Acte II de l’opéra Terre, air, feu, Maxime Rossi

Maxime Rossi revisite l’idée de salon de coiffure. Un espace de socialisation et de connexion, offrant un lieu où l’expérience intime devient collective : on se fait coiffer, on danse, on échange, au milieu d’un marathon musical où l’on croise une chanteuse mêlant chant lyrique et sonorités d’Outre-mer et un multi-instrumentiste sur fond de bruit d’arènes animées et vibrantes.