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Ateliers Jean Nouvel

Pour Shanghai,
Pour le Bund,
Pour Pudong

À partir d’un territoire, d’une matière et d’écrans,
L’invention d’un « Grand Verre »

  • Le Museum of Art Pudong est territoire.
  • Le territoire est le Museum of Art Pudong.
  • Le territoire est une matière sur quatre hectares de pierres claires.
  • Le territoire est bordé à l’ouest par l’eau, le fleuve Huangpu.
  • En fait, le territoire tombe dans l’eau à la verticale, la pierre devient plus blanche.
  • Le territoire dans sa verticalité blanche sur l’eau invente une loggia-restaurant au plus près des bateaux pour admirerencore le Bund.
  • Le territoire est bordé, entouré par de grands arbres qui composent un paysage ondulant, un gros ourlet, un grosbourrelet.
  • Le territoire est séparé des tours voisines par ce bourrelet d’arbres.
  • Ce bourrelet d’arbres crée un cadre épais et sombre qui révèle l’étendue claire du territoire-musée.
  • Ce paysage ondulant, gros ourlet est un immense jardin linéaire en V d’environ 700 mètres de long où l’on découvrede grands arbres (déplacés pour certains de l’emprise du nouveau musée), grands arbres de différentes espèces.
  • Sous le paysage des statues, au bout du paysage des lumières de jour et de nuit.
  • C’est parce que le territoire est musée que sous le paysage arboré sont placées des statues ou des œuvr escontemporaines.
  • C’est parce que le territoire est musée que des œuvres sont aussi sur la trame de pierre, sur le parvis, sur la terrasseet sur la promenade au bord de l’eau.
  • C’est parce que le territoire est musée que le parvis et les terrasses développent des socles de même texture et desbacs à arbre.
  • La matière du territoire est flammée au sol (léger relief anti-déparant) et hétérogène sur les murs (lisse ou flamméeou exceptionnellement bouchardée).
  • Les pierres sont pour l’essentiel des grands modules rainurés par sciage partiel de différentes épaisseurs de traits.
  • Les pointes aigues des triangles sont doublées de métal
  • Les fenêtres des salles d’exposition sont si nécessaire obturables.
  • Les fenêtres ouvertes sont tamisées par un voile fin tendu pour arrêter l’ombre
  • Les salles du dernier étage et l’espace d’exposition atrium sont éclairés zénithalement et naturellement par microsheds.
  • Les écrans marquent le territoire.
  • Les deux écrans-signaux verticaux, au-dessus du musée et en haut de la tour de ventilation, bornent le site,accentuent, désignent la parenthèse.
  • Ces deux écrans sont reliés le soir par des lignes laser créant des intersections linéaires au-dessus du musée. Jean Nouvel

Voir l’intégralité du texte de Jean Nouvel sur le site internet des Ateliers Jean Nouvel