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Ateliers Jean Nouvel

La précision du flou et du fugace

Il s’agit de l’identification d’un territoire.
Territoire partagé.
Dynamique.
Il s’agit aussi d’un désir de clarté, de netteté, donc de la relation de la lumière à la matière, de la simplicité d’une structure qui puisse caractériser la traversée urbaine et paysagère.
La nouvelle ligne aura ses matériaux naturels et architecturaux.
Les essences végétales, cèdres alignés, graminées hautes et libres, désigneront les émergences du nouveau parcours du train dans Genève.
D’immenses briques de verre constitueront les murs, les toitures, les terrasses des gares.
La géométrie est élémentaire, essentielle.
Et l’important est ce que l’on va lire, deviner, imaginer à travers la texture du verre, qui va pixéliser, diffracter, recomposer les images mouvantes des passagers des trains, mais aussi celles des affiches, des signes, des projecteurs qui habitent les gares.
Lumière si différente de jour et de nuit, questionnement poétique sur les départs, les arrivées, les pulsations de flots d’inconnus.
Les trains passent, arrivent partent et se rythment. Ce simple constat est rendu sensible à la ville par un trait de lumière, trait rouge qui accompagne la présence du train, arrive avec lui, s’arrête avec lui et disparaît avec lui.
Rythme qui deviendra vite familier et qui sera associé à une respiration de Genève. Jean Nouvel