Galerie Poggi
Pour la 40ème édition de la foire ARCO, la Galerie Poggi poursuit notre engagement envers les artistes femmes. L’espace d’exposition est structuré autour des œuvres de Vera Pagava, présentée dans la section « Special Artist Projects », ainsi que Kapwani Kiwanga, Sophie Ristelhueber, Sidival Fila, Babi Badalov, Djamel Tatah, Georges Tony Stoll et le duo Ittah Yoda.
Vera Pagava
Présenté en collaboration avec l’Association culturelle Vera Pagava, le solo show de l’artiste géorgienne rassemble des chefs-d’œuvre figuratifs et abstraits, dont la plupart n’ont jamais été montrés au public depuis sa disparition (1988). Il donne une vue d’ensemble de plus de 30 ans de création, explorant son évolution vers l’abstraction et soulignant son rôle essentiel dans la complexification et la compréhension de la scène artistique française du 20ème siècle.
Kapwani Kiwanga
La galerie montre plusieurs œuvres récentes de Kiwanga, suite aux annonces de sa participation à la 59e Biennale de Venise et à son solo show au New Museum. L’artiste dirige une partie de son travail sur les épistémologies de la botanique, de ses histoires et de leur relation aux actes de résistance. Elle étudie les plantes comme protagonistes de « l’opacité de la résistance », reliant celle des siècles passés aux histoires contemporaines des mouvements de droits civiques.
Sophie Ristelhueber
Sont exposées certaines de ses photographies les plus emblématiques, qui ont eu un impact significatif sur les 50 dernières années selon des historiens et philosophes tels que Bruno Latour ou Jacques Rancière. L’une des artistes femmes les plus importantes de sa génération, Ristelhueber fait partie de celles qui, dans les années 1980, ont brisé la frontière entre photographie et art contemporain.
Sidival Fila
Pour ARCO 2022, Fila a spécialement créé des compositions inspirées de l’iconographie symbolique du christianisme occidental et des rituels empruntés au continent sud-américain, pouvant faire référence à une « botanique sacrée ». Son nouveau projet vise à mettre en lumière l’éthique du soin qui l’inspire tant dans la pratique de sa spiritualité, comme moine franciscain, que dans son art, comme artiste contemporain.
Babi Badalov
Le stand comprend une large présentation de Badalov, lauréat du Premio ARCO 2016, et dont les œuvres sont entrées dans la collection du Museo Reina Sofía. Badalov a récemment participé à la toute première manifestation sur Metaverse, en fournissant des t-shirts NFT et des pancartes aux participants. Sa pratique est une exploration constante des limites de la langue, mêlant ses textes à des images politiques sous forme de « poésie visuelle », témoignant de notre culture mondiale contemporaine.
Djamel Tatah
La galerie présente une nouvelle sélection de ses petits et moyens formats, qui renvoient à des pans entiers de l’histoire de l’art. Son œuvre nourrit aussi des liens profonds avec l’art espagnol, de l’âge d’or à l’art mozarabe des VIIIe et XIe siècles. A la fois intemporelle et universelle, elle est également résolument contemporaine, puisant beaucoup dans l’iconographie contemporaine pour peindre ses figures emblématiques.
Georges Tony Stoll
Le stand met en lumière ses œuvres les plus méconnues, les « peintures de laine ». Elles prennent la forme de petites broderies encadrées, exprimant d’une autre manière l’écart séculaire entre la forme et la couleur, qui l’obsède depuis une 15aine d’années. Ses créations lainières empruntent les codes picturaux et les couleurs de ses tableaux et les mêmes formes animées et insolites de ses dessins.
Ittah Yoda
Pour sa première participation à ARCO, Ittah Yoda expose plusieurs œuvres récentes issues de la grande installation « Chronos ». Créée dans une symbiose entre les mondes réel et virtuel, elle aspire à redéfinir notre rapport à l’Autre – l’Autre étant autant humain, organique, minéral, inanimé ou encore numérique. Basé entre Berlin, Paris et Tokyo, le duo émergent Ittah Yoda développe une identité artistique singulière grâce au numérique, vecteur de collaborations créatives interculturelles.