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Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois

« Aplatitudes » est formé du mot « aplat » – le vif du sujet de l’exposition présenté par la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois – et du terme « attitudes ». L’exposition explore la notion dʼaplat en peinture via les attitudes, nombreuses et géniales, dʼartistes contemporains ainsi que dʼartistes des années 50-60.

Artistes : Valerio Adami, Evelyne Axell, Matthew Brannon, Alain Bublex, Robert Cottingham, Antoine de Margerie, Gilles Elie, Bertrand Lavier, Emanuel Proweller, Peter Stämpfli, Emilio Tadini, Hervé Télémaque, William Wegman

En peinture, un aplat ou à-plat désigne une surface de couleur uniforme, qui ne varie ni en luminosité, ni en pureté. Les peintres parlent aussi de ton ou de teinte plate, par opposition au dégradé ou au modelé. Bien sûr, nous ne sommes pas soumis à cette définition rigoureuse, et les règles sont faites pour être contournées.

Aux côtés de Proweller, Stämpfli ou encore Adami, l’exposition fait dialoguer des artistes jouant avec les principes de lʼaplat tout en les détournant, comme Alain Bublex (qui ne peint quʼà la palette graphique) ou William Wegman qui incruste des cartes postales vintage dans des aplats de couleur rappelant le graphisme des papiers peints des années 50. Bertrand Lavier est le trublion de cette exposition – peindre en aplat, nʼest pas vraiment ce qui vient à lʼesprit concernant son travail. Il intervient toutefois sur des objets dont la surface colorée est industriellement plate ; quoi de plus « aplatidinaire » quʼune table de ping-pong ? Cet objet est recouvert dʼune couche de la même couleur que lʼoriginale, pas en aplat mais en petites touches – ainsi, lʼartiste le place immédiatement dans le vaste monde de la peinture.