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Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois

On entre dans l’univers de Francis Marshall comme au seuil d’un monde total en forme de labyrinthe. Et ce n’est pas tant par la profusion grouillante qui pourtant y règne en maitresse, que par les impasses, les fausses pistes, les portes dérobées et les galeries tortueuses qu’elle déploie en son sein. Y chercherait-on une expression qu’on en trouverait une foule, un sens qu’on en trouverait une multitude !…

Face à ce que nous propose aujourd’hui Francis Marshall, il y a quelque chose d’excessif, d’insensé et d’insupportable, d’injuste, d’injustifié et d’injustifiable, mais devait-il en passer par là pour le marmonner et le rachâcher, pour l’exprimer et l’imager, pour le déclarer et le porter à ce niveau d’intensité bouillonnante. Comme s’il fallait trouer, ici et maintenant, et de toutes ses forces, les espaces impénétrables des images pour mieux s’en sortir et s’en sauver, lui, toutes ses œuvres et tous celles et ceux qu’y sont envisagé.e.s.

Marc Donnadieu