Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois
« Depuis que j’ai parlé avec Julien Berthier je ne peux m’empêcher de regarder les potelets qui sont disséminés dans toutes les villes. Jusqu’ici je ne m’étais pas trop intéressé à ces éléments verticaux assez insipides à mon goût. Comme tout le monde, je les avais contournés. J’avais pesté un peu contre eux conscient que me garer sur les trottoirs ne devait en aucun cas être une option, sauf que… Je me souviens que j’avais souvent tenté d’y attacher mon vélo, plus jeune. Je sais qu’avec mon fils on a longtemps joué à s’imaginer les enjamber sans avoir peur. Mais jamais, je l’avoue, je ne les avais regardés. »
Samuel Gross