Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois
Pour l’édition 2025 d’Art Basel, la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois présente une sélection d’œuvres exceptionnelles du Nouveau Réalisme, ainsi que des œuvres contemporaines de l’artiste Pilar Albarracín.
Pour célébrer ce qui aurait été le centenaire de Jean Tinguely, la galerie a sélectionné des pièces datant des années 1950 à 1970 dans sa ville natale de Bâle, illustrant sa recherche de la vie dans le mouvement aléatoire.
Les Tableaux Éclatés de Niki de Saint Phalle sont un hommage aux peintures mobiles de Tinguely. À travers son imagerie distinctive et sa palette de couleurs joyeuses, elle explore les symboles de la vie, de la mort, du sexe et de la renaissance, dans un écho doux-amer à l’œuvre de Tinguely.
Cette année marque également le 20e anniversaire du décès d’Arman, une occasion pour la galerie de présenter une œuvre monumentale dans le secteur Unlimited de la foire, ainsi qu’une œuvre majeure de 1969 sur le stand de la galerie.
Cette utilisation d’objets apparemment sans valeur et jetables dans l’art est une pratique chère aux Nouveaux Réalistes. Le processus de collecte et de glorification des affiches de rue comme symboles de leur époque et annonciateurs d’une société a été initié par Jacques Villeglé dans les années 1950.
« Luggage » de Robert Cottingham est l’une de ses premières peintures – un exemple extrêmement rare de son travail dans les années 1960, qui révèle l’influence de sa vocation initiale de publicitaire tout en démontrant les premiers signes de son talent de photoréaliste : l’attention portée par Cottingham aux détails l’attire vers les reflets ou les ombres tout en conservant l’aspect pictural des coups de pinceau et des touches de couleur.
Enfin, « Garzas » de Pilar Albarracín reproduit et agrandit un motif trouvé sur les châles de Manille, des étoles brodées étroitement associées à l’Espagne, dans un dessin recouvert d’épingles percées à l’arrière du papier, ajoutant une couche scintillante et ambivalente au dessin délicat.
