Galerie Poggi
@realGTS – Photographies from the 90’s
Né en 1955 à Marseille, Georges Tony Stoll est un des artistes les plus marquants, singuliers et prolifiques de sa génération. Au début des années 90, il devient particulièrement reconnu pour les photographies qu’il réalise, même si son travail très éclectique prend autant la forme de peintures, vidéos, collages, dessins, installations, pour explorer ce qu’il appelle « les territoires de l’abstraction ». Rapproché par plusieurs critiques d’art d’une certaine « esthétique de l’intime » (Élisabeth Lebovici ou Dominique Baqué), son oeuvre s’en distingue cependant par une approche plastique et picturale très marquée (Catherine Grenier), et par son goût pour la mise en scène de corps et d’objets, dont le symbolisme échappe au discours analytique pour atteindre une certaine forme contemporaine de contemplation, « s’inscrivant simplement dans le présent, ne racontant rien, pour laisser surgir quelque chose comme la beauté ». (Éric de Chassey). La Collection Lambert (Avignon) lui consacrera une vaste exposition au printemps 2022.
Du 6 mars au 10 avril 2021, parallèlement à l’exposition des photographies de Georges Tony Stoll, la galerie présente dans les cabinets et dans l’espace d’accueil une sélection de peintures de Djamel Tatah, ainsi que des installations de Bertrand Lamarche et de Paul Mignard.
Djamel Tatah
« Une peinture est un espace dans lequel il y a une expression particulière, singulière, qui utilise les formes et les moyens qu’elle se donne. J’ai été fasciné par l’expérience de Kasimir Malevitch, par son passage de l’abstrait au figuratif. Je pourrais aussi citer Philippe Guston, un peintre majeur. Pour moi, qu’un tableau soit figuratif ou non, ce n’est pas le problème. Ce dernier réside principalement dans l’expression et dans la structuration de l’œuvre. Je ne vois donc aucun paradoxe à mettre une peinture figurative en face d’un tableau abstrait. »