Si le réseau social Pinterest devait avoir un aïeul, ce serait probablement cette toile baroque du XVIIIème siècle de l’artiste Giovanni Paolo Pannini. La ressemblance est frappante.
Aujourd’hui nous allons donc aborder le thème du réseau social Pinterest et son utilisation dans le secteur culturel.
Lancé en 2010 par Paul Sciarra, Evan Sharp et Ben Silbermann, il propose à ses utilisateurs « d’épingler » (Pin) les photos de leurs centres d’intérêt, passions, hobbies sur des “tableaux” (sorte d’albums de photographies). Nous allons tout d’abord vous présenter notre top 5 des comptes à suivre, puis nous essayerons de comprendre pourquoi aussi peu de musées sont présents sur ce réseau.
Les institutions anglo-saxonnes et plus particulièrement celles basées aux Etats-Unis sont les plus présentes sur Pinterest avec des abonnés se comptant par centaines de milliers.
Voilà notre top 5 avec nos tableaux préférés pour chacun d’eux :
1. JP Getty Museum – 994K Followers
Tableaux à suivre : an eye for art, the naked truth, hat tip
2. The MET – 639K Followers
Tableaux à suivre : MET selfies, what’s your sport, the artist project
3. Musée du Louvre – 11K Followers
Tableaux à suivre : en selle, ô chat, Joconde
4. Tate Gallery – 1M Followers
Tableaux à suivre : feeling blue, the Pre-Rafaelite, art architecture
5. Victoria & Albert Museum – 54K Followers
Tableaux à suivre : design a wig, christmas
Après avoir recherché ce qui se faisait de mieux sur Pinterest en matière d’institution muséale, on peut souligner n’avoir trouvé que très peu de musées sur ce réseau. Pourquoi ?
Un élément de réponse pourrait être que ce réseau est extra-temporel, on ne peut donc pas communiquer sur un événement ou une actualité via la plateforme. Cela ne constitue donc pas une priorité pour les équipes de communication.
Par ailleurs, le contenu (les épingles) étant peu varié, les institutions doivent vraiment se démarquer dans l’intitulé de leurs “tableaux” en les rendant drôles, ludiques et attractifs. Sur Pinterest il ne faut surtout pas se contenter de faire du « sérieux », un peu comme sur Snapchat. Il faut vraiment aller dans le sens de la multitude.
Et pourtant, ce réseau est essentiel et ce pour de nombreuses raisons.
C’est une des rares grandes plateformes à être encore « hackables ». La liberté d’action y est de mise, contrairement à Facebook, Instagram ou Twitter – visibilité garantie. On peut également transmettre des messages de façon originale et communiquer sur la proposition de valeur de son musée.
N’oubliez pas, sur le digital, tout est une question de vélocité et d’adaptation. Un réseau est délaissé, vous devez y être !
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