Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois
Fidèle à sa volonté de promouvoir les avant-gardes françaises et internationales d’après-guerre, la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois expose à TEFAF New York, cinq chefs-d’œuvre allant des années 1960 au milieu des années 1970.
Robert Cottingham : le changement radical de son déménagement de New York à Los Angeles l’a profondément marqué. L’un des rares artistes à avoir continué à peindre de manière traditionnelle à son époque, sa première œuvre montre l’avant d’un bus, affichant déjà son point de vue caractéristique à la première personne.
Peter Stämpfli : il a réalisé moins de 40 tableaux Pop entre 1962 et 1964. Beaucoup ont disparu dans l’incendie qui a détruit son atelier il y a une trentaine d’années, mais la plupart des œuvres survivantes sont conservées dans de remarquables collections publiques du monde entier. « Le Demi » fait partie d’une série très rare.
Eulàlia Grau : sa série « Etnografias » a été créée lorsque l’artiste avait 23 ans et que Franco était au pouvoir. Il aborde les problématiques de son époque avec un vocabulaire visuel provocateur. « Pànic » présente un contraste remarquable, typique des oppositions présentes dans l’Espagne des 1970s.
Niki de Saint Phalle : « Le Château de Gilles de Rais » (1962) est un chef-d’œuvre du Nouveau Réalisme. Il traite de la violence dans une fureur cathartique et iconoclaste teintée d’humour. Cette œuvre appartient à sa série emblématique des « Tirs ».
Raymond Hains : au tournant des années 1960, il commence à déplacer des affiches publicitaires déchirées des rues vers les murs des galeries, attirant l’attention sur l’emblème ambivalent de la ville moderne, tout en adressant un message anticonformiste aux conventions du monde de l’art.