Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois
« Lorsque la critique parisienne s’accordera à dire que Proweller est le peintre du bonheur, seul Jean-Marie Gibbal comprendra qu’ »il a le souci de la lumière vivante au milieu d’un temps d’angoisse » car derrière les couleurs, ombre et lumière sont indissociables comme le sont espoir et tragédie. (…) Derrière le jaune guette toujours le noir. Le jaune du peintre apatride est une des armes de sa lutte contre la nuit du passé, le contenant mais ne l’effaçant pas. (…) »
« En 1948, Proweller quitte à jamais la Pologne avec femme et enfant et pose enfin le pied dans sa Terre promise, la France. Malgré la misère et la maladie, la peinture reprend peu à peu ses droits. (…) La peinture de mon père ne manque jamais d’humour quand il parle d’amour. C’est aussi à cette lumière là qu’il faut regarder son travail. »
Elisabeth Brami-Proweller, extraits du texte à paraître dans le catalogue de l’exposition Proweller, un souvenir de soleil